Maladie : la fièvre catarrhale ovine n’a pas épargné La Hardonnerie

Maladie : la fièvre catarrhale ovine n’a pas épargné La Hardonnerie

Aussi appelée « maladie de la langue bleue », la fièvre catarrhale ovine a touché La Hardonnerie cet été. De nombreux animaux ont été malades et plusieurs décès sont à déplorer.

L’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO), dont le nombre de cas a explosé en France cet été, a frappé de plein fouet notre ferme refuge.

Début août, les services vétérinaires de la direction départementale de la Protection des populations ont alerté La Hardonnerie de la diffusion de la maladie sur le territoire. L’équipe du refuge a alors immédiatement commandé des doses de vaccin pour protéger les pensionnaires. Malheureusement la forte demande de vaccins en a réduit la disponibilité et les doses ont mis près de trois semaines à arriver à la ferme refuge.

Trop tard pour de nombreux animaux de La Hardonnerie qui ont été touchés par la maladie. Transmise par la piqure de certains moucherons hématophages, la FCO provoque de nombreux symptômes : fièvre ; hémorragies et ulcérations des tissus buccaux et nasaux ; salivation excessive ; écoulement nasal ; gonflement des lèvres, de la langue et de la mâchoire ; boiteries ; pertes de poids ; diarrhée, vomissements ; pneumonie, etc.

Cinq brebis et moutons emportés par la maladie

Comme son nom l’indique, la FCO, qui affecte tous les ruminants, a un impact sévère sur les ovins, et cinq décès ont endeuillé la bergerie. Les chèvres et boucs ont également été touchés par la maladie, mais ses effets sur les caprins sont moindres et ces derniers ont tous survécu.

C’est la première fois que La Hardonnerie est frappée par une crise sanitaire aussi sévère. Une épreuve pour les animaux, mais aussi pour les soigneurs et soigneuses de la ferme refuge, qui ont fait tout leur possible pour sauver les pensionnaires.

Heureusement, le nouvel enclos de contention, construit dans la bergerie grâce à la générosité des donateurs, a permis à l’équipe d’isoler les animaux malades et a facilité l’administration de traitements : un vrai plus dans la gestion de l’épizootie.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, plusieurs animaux sont encore affaiblis, mais le plus dur semble être derrière nous.