L’équipe de la Hardonnerie a la tristesse de vous annoncer la mort de Dicey, notre résidente la plus âgée. Née en 1990, la ponette était si élancée et si joliment proportionnée qu’elle était souvent prise pour une jument.
Après une vie de labeur passée dans un centre équestre, où Dicey a été montée par de nombreux enfants et a mis au monde de nombreux poulains, elle avait été recueillie par l’association meusienne Happinessqui lui cherchait un lieu de retraite paisible. Dicey est finalement arrivée à La Hardonnerie en mars 2016, pour le plus grand bonheur de Bijou, poney pris en charge quelques mois auparavant.
Une pensionnaire sociable et affectueuse
Dès ses premiers jours au sein de notre ferme refuge, Dicey nous a enchantés par sa douceur et son intelligence. Elle arrivait à ouvrir le verrou des portes quand l’envie la prenait de pâturer une herbe plus verte. Très sociable et affectueuse, elle pratiquait beaucoup ce qu’on appelle l’« appel de contact » : un frémissement sourd des naseaux qui manifestait sa joie de recevoir des friandises de la part des visiteurs. Elle était la grand-mère de tous les enfants. Elle acceptait toutes les offrandes et toutes les caresses, sans jamais manifester d’énervement ou d’agressivité. Son regard était d’une profondeur qui s’apparentait à la sagesse.
Avec Bijou, son compagnon, elle formait un couple à l’équilibre subtil : Dicey apaisait le caractère fougueux du poney, et lui l’encourageait à la promenade, même lorsque la fatigue et l’arthrose la poussaient à l’immobilité.
33 ans est un bel âge pour tirer sa révérence, et sa mort a été aussi douce que rapide. Son départ a occasionné une profonde tristesse, à la mesure de la place qu’elle occupait à La Hardonnerie.
Adieu, mamie Dicey.